mercredi 5 novembre 2014
Avec la crise que nous traversons, tout le monde souffre
Les problèmes des boulangers sont croissants
Alors que les bouchers veulent défendre leur steak.
Les éleveurs de volailles se font plumer
Et en ont assez d'être les dindons de la farce.
Les éleveurs de chiens sont aux abois.
Les pêcheurs haussent le ton.
Et bien sûr, les éleveurs de porcs sont dans la merde.
Les céréaliculteurs sont sur la paille.
Alors que les brasseurs sont sous pression,
Les viticulteurs trinquent, heureusement.
Les électriciens résistent
Mais pour les couvreurs, c'est la tuile.
Certains plombiers en ont ras-le-bol
Et les autres prennent la fuite.
Chez GM les salariés débrayent
Et la direction fait marche arrière.
À l'Hydro, les syndicats sont sous tension
Mais le grand patron ne semble pas au courant...
Les cheminots voulaient garder leur train de vie
Mais la crise est arrivée sans crier gare.
Les veilleurs de nuit vivent au jour le jour
Et les carillonneurs ont le bourdon.
Les ambulanciers ruent dans les brancards
Pendant que les pédicures travaillent d'arrache-pied.
Les croupiers jouent le tout pour le tout,
Les cordonniers sont mis à pied,
Les dessinateurs font grise mine,
Les exterminateurs ont le cafard,
Des militaires battent en retraite,
Et les policiers se sont arrêtés.
Les imprimeurs dépriment,
Les météorologues aussi sont en dépression,
Les pendus sont sur la corde raide.
Les prostituées se retrouvent sur le trottoir,
C'est vraiment une mauvaise passe....»